un petit résumé du livre de Cheikh Al Albani (rahimahullah) la prière de
nuit pendant le mois de Ramadhân. Et sachez que le mieux inchaAllah est de lire ce livre en question qui est complet, wa elhamdolillah.
QIYAMU RAMADHAN
• le mérite :
Abû Hourayra (radiAllahu ‘anhu) a dit : « l’Envoyé d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) incitait [les musulmans] à veiller les nuits de Ramadhân en prière, sans pourtant en faire une obligation, et il disait : « Celui qui veille en prière les nuits de Ramadhân avec foi et en espérant [la récompense d’Allah], tous ses péchés antérieurs seront pardonnés ». L’Envoyé d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) mourut alors que les musulmans ne faisaient pas cette prière en commun. C’est resté ainsi sous le califat d’Abû Bakr (radiallahu ‘anhu) et le début du califat de ‘Umar (radiallahu ‘anhu). »
Rapporté par Muslim et d’autres ; Al-Bukhari en a rapporté uniquement le Marfu’ (ce qui est attribué au Prophète salallahu ‘alayhi wa salam). Il est cité dans Al-Irwa’ (4/14/906) et dans Sahih Abî Dâwûd (1241).
• la
nuit du
Destin (Laylatul Qadr) et sa date :
→ Celui qui la veille en prière avec foi et en espérant la récompense d’Allah, tous ses péchés antérieurs seront pardonnés.
→ ‘Ubay (radiallahu ‘anhu) a dit : « Par Allah, il n’y pas d’autre divinité que Lui, la
nuit d’Al-Qadr se trouve au mois de Ramadhân (tout en jurant sans dire « inchaAllah » !). Par Allah ! Je sais très bien avec quelle
nuit elle coïcide […] C’est la 27ième
nuit et on la reconnaît au fait que ce matin là (qui suit cette
nuit) le soleil se lève clair sans rayon. » et dans une autre version il attribue ces paroles au Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam).
• Qiyamû Ramadhân en commun :
→ Il est rapporté authentiquement que le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dirigeait la prière en commun Qiyamû Ramadhân pendant certaines nuits du mois de Ramadhân.
→ La raison pour laquelle il (salallahu ‘alayhi wa salam) ne l’a fait pas de manière continue [en commun] :
∙ De peur que cette prière devienne une obligation
∙ Cette crainte disparue après sa mort lorsqu’Allah a parachevé la religion et la législation
∙ Il n’y a donc plus lieu de s’abstenir de la pratiquer en commun
∙ C’est pourquoi ‘Umar (radiallahu ‘anhu) l’a rétablie comme cela est rapporté dans Sahih Bukhari et d’autres recueils de hadiths.
→ Pour les femmes :
∙ Il leur est recommandé d’y assister
∙ Il est même autorisé de leur assigner leur propre Imam (‘Umar (radiallahu’anhu) l’a fait). On rapporte cela de manière sûre et Al Albani a dit : « ceci est faisable si la mosquée est grande afin que la récitation de l’un ne perturbe pas l’autre.
• nombre de rak’ats de Qiyamu Ramadhân :
D’après ‘Aicha (radiallahu ‘anha) :
« Le Messager d’Allah ne priait jamais, pendant le mois de Ramadhân ou en dehors, plus de onze rak’ats. Il en priait quatre […] puis, il en priait quatre […] et enfin, il en priait trois. »
Mais on peut en prier moins que onze et même se contenter de la seule rak’at du witr, en suivant ainsi la pratique du Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), et ses ordres. (se référer au livre pour de plus amples dalils).
• la récitation dans le Qiyam :
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas fixé de limite minimale ou maximale dans la récitation de la prière nocturne [surérogatoire] du Qiyamû Ramadhân ou en dehors du Ramadhân. Sa récitation différait en longueur d’une prière à une autre.
• l’heure de la prière du Qiyam :
→ Elle commence depuis la prière de ‘Icha jusqu’à l’aube
→ Il vaut mieux la faire à la fin de la
nuit plutôt qu’à son début [pour celui qui en est capable]
→ A choisir entre l’accomplir en commun au début de la
nuit et seul à la fin de la
nuit, on choisit la prière en commun [qui est meilleure] parce qu’elle est comptée [pour celui qui l’accomplit entièrement avec l’Imam] comme s’il avait prié la
nuit entière, tel qu’il est mentionné dans un hadith authentique du Prophète (salallhu ‘alayhi wa salam). Et c’était la pratique des Compagnons (radiallahu ‘anhum).
• façon de l’accomplir :
(Je n’ai mis que la meilleure façon de l’accomplir, wa Allahu A’lam) :
On salue après chaque deux rak’ats et on termine par une rak’at.
•Du’â ul-Qunût, l’invocation du recueillement profond :
Après la récitation et avant l’inclinaison (ruku’), on récite parfois l’invocation que le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), a enseigné à son petit fils al-Hassan ibn ‘Ali (radiallahu ‘anhuma) le Du’â ul-Qunût.